Lifescientific - LARVES DE GROSSES ALTISES, LES CHOSES SE JOUENT EN NOVEMBRE / DÉCEMBRE.

LARVES DE GROSSES ALTISES, LES CHOSES SE JOUENT EN NOVEMBRE / DÉCEMBRE.

L'importance de l'observation des colzas, soit au champ soit à l'aide de la méthode berlèse

Les larves de grosses altises sont blanches avec trois paires de pattes. Elles présentent une tête de couleur brune à noire, une plaque pigmentée à l’extrémité postérieure. Au début de leur vie, les larves sont relativement mobiles et s’introduisent par la face supérieure des pétioles des feuilles. Au gré des conditions, elles poursuivent leur développement pendant l’hiver en minant et se réfugiant dans les pétioles des feuilles. Le gel ne tue pas les larves. Dans le pire des cas, les larves gagnent le cœur des plantes avant ou pendant la reprise de végétation en sortie hiver. Pour cette raison, il convient d’anticiper !

 

La nuisibilité des larves est moindre sur des colzas développés et poussants à l’automne. Elle s’exprime plus fortement si le cœur des colzas est touché, ce qui est rare pour des colzas bien développés à l’automne. Le premier objectif est donc de réussir son implantation en visant un pivot de plus de 15 cm à l’entrée de l’hiver. 

Cependant, si la reprise au printemps tarde (montaison bloquée avec un mois de mars froid), même des colzas bien développés en entrée d’hiver peuvent souffrir d’une attaque larvaire.

Il est important de bien évaluer le risque global, dès la 1ère quinzaine de novembre et de positionner le traitement chimique en dernier recours. Pour cela, évaluez un risque agronomique (biomasse du colza, croissance continue, arrêt croissance hivernale et précocité de reprise au printemps) et observez la présence des larves dans les plantes.

Observation au champ 

L’objectif à partir de mi-octobre / début novembre est d’observer la présence de larves.

Prélever une vingtaine de plantes dans plusieurs endroits de la parcelle. Rechercher d’abord la présence d’orifices ou de galeries sur les pétioles. Si c’est le cas, couper longitudinalement les pétioles et observer de préférence avec une bonne loupe si des larves y sont logées.

Seuil d'intervention : 5 larves par pied, en cas de risque agronomique 2-3 larves en moyenne par plante.

Lifescientific - 2. Observation au champ
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La méthode Berlèse 

Elle permet de détecter et dénombrer toutes les larves et repérer les stades larvaires (L1 pour les plus jeunes larves, puis L2 et L3 au fur et à mesure de leur croissance).

Seuil d'intervention : 5 larves par pied ou moins sur colza stressé 

Pour vous aider à les identifier utiliser l’outil : « Colza Risque Ravageurs » disponible sur Terres Inovia

Quel insecticide choisir en cas de risque avéré et lorsqu’une intervention est nécessaire ?

État des résistances des populations d’altises d’hiver : les pyréthrinoïdes restent efficaces contre la grosse altise sur une grande partie du territoire (partie en orange et hachurée)

Dans le cas général d’une résistance faible (mutation KDR), utilisez un insecticide à base de pyréthrinoïde, de préférence à base de lambda-cyhalothrine. 

Dans les secteurs où la résistance forte est généralisée (mutation S-KDR), en rouge sur la carte, le niveau de résistance est très élevé et les pyréthrinoïdes sont totalement inefficaces. Utilisez dans ce cas un mode d’action alternatif (demande de dérogation de la filière)

Dans les départements où les premiers cas de mutation S-KDR sont détectés (hachurés sur la carte), si un mode d’action alternatif n’est pas disponible, il reste possible de protéger son colza avec un pyréthrinoïde, de préférence à base de lambda-cyhalothrine.

Source : https://www.terresinovia.fr/-/larve-grosse-altise-colza

Nous rappelons que c'est lorsque les larves quittent l'intérieur des plantes qu'elles sont atteignables par l'insecticide et que le volume de bouillie minimal est de 150 L/Ha. 

Lifescientific - Quel insecticide choisir en cas de risque avéré et lorsqu’une intervention est nécessaire ?

QUEL INSECTICIDE CHOISIR ?


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